le Rendez-vous Panafricain des acteurs Frontaliers : Une coopération frontalière au service de l’intégration africaine
Le direct de la première journée https://www.facebook.com/share/p/Ang2oT1roRzycjPs/
Abidjan a été, une fois de plus, le carrefour des espoirs africains ce mercredi 23 octobre 2024, alors que s’est ouverte la 2ᵉ édition de l’Abidjan Border Forum (ABF). C’est dans un climat de fraternité et de détermination que le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, s’est exprimé au nom du Premier Ministre Robert Beugré Mambé, appelant avec force les acteurs frontaliers et les partenaires au développement à intensifier leur coopération transfrontalière pour que, demain, toutes les frontières africaines soient délimitées et sécurisées.
Des frontières, des ressources et des enjeux partagés
Le thème de cette année, « Frontières vertes : entre ressources naturelles partagées et défis de sécurité », illustre à la fois les défis et les promesses qu’offrent les frontières africaines. Co-organisée par la Commission de l’Union africaine (UA) et la Commission nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), cette édition 2024 réunit non seulement des acteurs étatiques et experts régionaux, mais aussi des partenaires internationaux, conscients que l’avenir de l’Afrique dépend de la coopération au-delà des frontières physiques et idéologiques.
Dans son discours, Vagondo Diomandé a souligné que la coopération transfrontalière devait évoluer en un outil puissant d’intégration régionale. « Transformer nos frontières en ponts d’opportunités et non en obstacles est la clé du futur que nous voulons bâtir ensemble », a-t-il déclaré avec conviction. Il a rappelé que chaque territoire traversé par une frontière n’est pas une simple ligne sur une carte, mais un espace de vie, riche de ressources et de cultures partagées, parfois fragilisé par des menaces sécuritaires.
Un pas de géant depuis l’édition 2022
Comparée à l’édition inaugurale de 2022, cette 2ᵉ édition marque un véritable tournant. Si en 2022 l’objectif était d’établir les fondations d’un dialogue durable sur la gouvernance des frontières, l’édition 2024 va plus loin, en ouvrant des discussions sur des sujets complexes comme l’exploitation commune des ressources naturelles et la réponse concertée aux menaces sécuritaires transfrontalières.
Le forum reflète également l’évolution de la Côte d’Ivoire dans son rôle de leader régional, ancrée dans une dynamique de paix et de développement socio-économique durable. « La Côte d’Ivoire restera un partenaire actif et résolu dans la préservation de la stabilité régionale et l’accompagnement de toutes les initiatives favorisant l’intégration africaine », a assuré Vagondo Diomandé.
Au-delà des mots : des alliances concrètes
L’Abidjan Border Forum n’est pas qu’un lieu de débats, mais une plateforme vivante, où se nouent des partenariats stratégiques et des collaborations concrètes. « Nous construisons ici quelque chose de plus grand que des accords. Nous tissons des alliances humaines, car l’avenir de nos frontières dépend avant tout de la solidarité entre les peuples », a insisté le ministre.
Un avenir prometteur en 2026
L’énergie et l’enthousiasme qui ont animé cette édition donnent un avant-goût de ce que la 3ᵉ édition pourrait offrir. Avec encore plus de pays invités à rejoindre la dynamique en 2026, l’objectif est clair : consolider cette union frontalière naissante pour faire de l’Afrique un continent plus sûr, plus uni et plus prospère.
En clôturant son allocution, Vagondo Diomandé a exprimé un souhait porteur d’espoir : « Le chemin vers l’intégration africaine est encore long, mais grâce à des événements comme l’Abidjan Border Forum, nous savons désormais que nous marchons dans la bonne direction, ensemble. »
Cette 2ᵉ édition de l’ABF s’impose ainsi comme un rendez-vous incontournable, confirmant qu’au-delà des frontières, c’est l’unité africaine qui prend racine à Abidjan.